Quels sont les enjeux soulevés par la problématique ?
Globalement : comment préparer les élèves au Grand Oral, sans pour autant le leur faire répéter à l’avance ? Autrement dit : comment leur faire acquérir les compétences nécessaires au GO en passant par d’autres exercices ?
Répertorier un certain nombre d’exercices oraux pratiqués en HLP
Pouvoir les adapter à certaines exigences du Grand Oral (ce qui implique de les connaître)
Cibler à quelle(s) partie(s) du GO s’adresse chaque exercice (il va de soi qu’un exercice oral destiné à la partie 1 ne sera pas identique à un exercice visant la partie 3)
Relier ces différents exercices au programme de HLP, y compris celui de première (sachant que le GO s’appuie sur le programme du cycle terminal, première et terminale)
Ne pas réduire à un pur exercice oratoire un peu creux, allier travail du fond et de la forme.
Réfléchir à l’articulation entre les parties littérature et philosophie de l’enseignement HLP : travaille-t-on l’oral de la même manière dans les deux disciplines ? Que peut-on mettre en place de manière transversale ? Quels sont les croisements possibles entre les disciplines?
Proposer des exercices aux élèves mais aussi aux professeurs, dans la perspective de formations académiques
Possiblement intégrer des modalités du référentiel à s’orienter des élèves (ONISEP) dans les exercices oraux pour aider les élèves à mettre en forme puis oraliser leur projet d’orientation (pour la partie 3 du GO, en interaction avec le jury)
Les usages ordinaires du numérique pédagogique se résument souvent à copier ou lire des ressources toutes faites, les dispositifs numériques imposant alors à l’enseignant, paradoxalement, des tâches simplement reproductrices, imitatives, redondantes.
À la suite de ce constat, explicité lors de la réunion de fondation de leur réseau le 15 mars 2016, les IAN « philosophie » ont conçu le projet de réaliser un outil numérique réellement innovant, permettant d’inventer et de créer de toutes pièces des ressources, et non pas simplement de les copier-coller par l’usage de logiciels prêts à l’emploi. Il s’est agi, pour eux, de tenter d’adapter les possibilités du numérique aux besoins de l’enseignement de la philosophie, non cet enseignement aux contraintes techniques du numérique.
Le « laboratoire collaboratif » que les IAN mettent aujourd’hui en place permet, non pas seulement d’utiliser les outils numériques dans l’enseignement de la philosophie, mais encore d’en réfléchir de manière créative l’usage, de les utiliser, pour ainsi dire, « en philosophes ».
Outre la création de ressources, le « laboratoire collaboratif » est en effet un outil qui permet la mise en commun du travail de chacun des participants, ainsi qu’un travail commun sur des objets déterminés. Il prend ainsi la forme d’un wiki très souple, exploitant une base de données très large de textes, d’images, de vidéos, de documents audio et d’exercices de toutes sortes.
On accède au « laboratoire collaboratif » en s’y inscrivant avec son adresse académique. Il est possible d’y créer un espace personnel à partir duquel produire ou éditer de nouvelles ressources, les partager, les composer en les évoquant pour créer l’ensemble d’un cours ou encore pour en faire usage dans la classe grâce à un diaporama adjoint à l’espace personnel. En raison de fonctionnalités et de spécificités collaboratives, le « laboratoire » est aussi un outil évolutif, à l’instar de ces outils techniques qui ne trouvent le point de perfection de leur usage que par et dans la dynamique même leur perfectionnement.
Maryse Emel (IAN de l’Académie de Créteil) et François Elie (IAN de l’Académie de Poitiers)
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