Collections numérisées des Archives, Bibliothèque, Musées : pour les curieux d’histoire de la ville, de généalogie, et d’art.
source : http://memoirevive.besancon.fr/
Archives : 9 fonds
Bibliothèque : 29 collections
Musées : 10 collections
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Chroniques de Froissart
Les Chroniques de Jean Froissart (ca 1337 – ca 1404), sont un témoignage sur la Guerre de Cent ans. Le manuscrit de Besançon est composé de 45 miniatures.
Naissance
Les manuscrits dévoilent les chambres à coucher et l’intimité de princesses lors de leurs accouchements. Les histoires bibliques sont illustrées par des scènes quotidiennes contemporaines de la réalisation des manuscrits. Les enluminures décorent aussi les livres d’heures, qui appartenaient parfois à des mères de famille.
Lors de la Nativité, la couche de la Vierge ne devait pas être confortable dans la crèche, le lit est pourtant parfois imposant et rappelle les chambres seigneuriales.
Tentes et pavillons
Au Moyen Age, les demeures en pierre remplacent progressivement l’habitat en bois, peu solide et moins confortable. Pourtant les tentes de la vie nomade sont encore présentes dans les manuscrits de la bibliothèque de Besançon. Ces abris temporaires et démontables ont différentes fonctions : la tente de guerre et de parade, une affirmation du pouvoir royal et une dimension symbolique du divin.
Lire : Vivre sous la tente au Moyen Âge : (Ve-XVe siècle), Marc Russon, Hervé Martin, Rennes : Editions Ouest-France, 2010
Princes et Princesses
Avec les princes et les princesses, découvrez dans les manuscrits médiévaux, les châteaux forts, les costumes et les armoiries des princes-chevaliers.
Bestiaire fabuleux
Découvrez dans les manuscrits médiévaux, le bestiaire fabuleux peuplé de licorne, de sirènes, de griffons, de bonacon, d’hybrides et de centaures.
Manuscrits des Granvelle
La forme d’une ville
« …la forme d’une ville / Change plus vite, hélas ! que le cœur d’un mortel »
Le vers extrait du poème de Charles Baudelaire, Le Cygne, a inspiré cette exposition consacrée au paysage urbain.
Comment décrire, interpréter un paysage, pourquoi ? L’exposition est une invitation vers des voyages pluridisciplinaires, des mondes bucoliques, antiques ou contemporains, des lieux pittoresques ou industriels.
« Ecris-moi un paysage »
En 2013, les Voyages en automne organisés par l’ACCOLAD emmènent les curieux, les érudits et le grand public vers différentes formes d’appréhension du paysage : écriture, dessin, photographie, oralité, déplacement…
Montres et merveilles
Besançon, capitale historique de l’horlogerie française, possède un important patrimoine horloger. Ce « trésor »,conservé au musée du Temps est méconnu du grand public depuis la fermeture de la salle d’Horlogerie du musée des Beaux-Arts.
Depuis sa création en 2002, le musée du Temps n’a pas présenté l’intégralité de ses collections de montres anciennes, conservée en réserves. Ce fonds constitue pourtant l’une des plus importantes collections de montres de France.
L’exposition « Montres et Merveilles » permet de répondre à l’attente du public bisontin et plus largement de tous les passionnés d’horlogerie et particulièrement d’horlogerie ancienne et précieuse. Elle traduit également l’ancrage horloger qui est au coeur du propos du musée.
« Titre « Montres et Merveilles » : avec l’aimable autorisation du groupe Richemont et de la Fondation de la Haute Horlogerie »
Le Petit comtois
1er août 1883 : Le premier journal
« L’administration et la rédaction du Petit Comtois croit n’avoir rien négligé pour assurer au lecteur un service d’informations intéressantes, complètes, rapides. » Le premier numéro de ce quotidien régional sort en 1883. C’est le projet de notables bisontins regroupés autour de Jules Gros. S’adressant au « petit peuple » de la Franche-Comté, paysans et ouvriers horlogers, le Petit Comtois rencontre rapidement un succès qui va perdurer jusqu’à la fin de sa parution.
Le laboratoire de recherche ELLIADD (Université de Franche-Comté) propose une recherche en texte intégral sur le Petit Comtois. Ce journal de gauche devient Le Comtois en 1944, puis l’Est Républicain en 1982. A partir de 1903, un supplément illustré publicitaire est diffusé avec le journal (en ligne sur Gallica).
L’Eclair Comtois concurrence le Petit Comtois, de 1903 à 1939. Journal de droite, il devient La République de l’Est en 1940, Les Dépêches de Besançon en 1960, puis est absorbé par l’Est Républicain en 1973.
22 mai 1885 : La maladie de Victor Hugo
Le Journal a deux ans lors de la mort de Victor Hugo, né à Besançon en 1802. Sa maladie, son décès et ses obsèques à Paris donnent lieu à un récit détaillé « A deux heures, Victor Hugo est tombé dans un profond assoupissement. Son état s’aggrave considérablement : on redoute une issue fatale dans le courant de la journée. Le malade ne répond plus que par monosyllabes. Toute les demi-heures on lui fait une piqûre de morphine. Vers une heure de l’après-midi, il s’est produit une syncope grave qui n’a pourtant pas enlevé au malade sa lucidité. » La Chronique locale signée Léondel page deux est consacrée entièrement à Victor Hugo. « La maladie de Victor Hugo a pris le caractère d’une calamité nationale ».
23 mai 1885 : la mort de Victor Hugo
En 1885, les photographies ne sont pas publiées dans la presse mais des estampes d’interprétation sont réalisées à partir des photographies pour une parution dans les journaux. Le Petit Comtois annonce « La nouvelle de la mort de Victor Hugo aura un douloureux retentissement dans le monde entier » et encore « Au moment où la France pleure le grand homme, qui suivant l’expression du Sénat, était l’honneur du pays, la ville de Besançon, qui s’enorgueillit de l’avoir vu naître, tiendra à affirmer sa douleur. »
2 juin 1885 : Les obsèques de Victor Hugo
Les obsèques de Victor Hugo sont un évènement national, une foule compacte se presse sur le cortège. Le récit de la journée du 1er juin est relaté le 2 juin. Des dépêches de nuit sont assurées par le service d’un correspondant spécial. Les agences de presse parisiennes fournissent des informations grâce au télégraphe. « Le défilé de le foule devant le cercueil de Victor Hugo ne s’est pas interrompu jusqu’à ce matin ; des milliers de personnes ont passé la nuit dans l’avenue des Champs Elysée, attendant l’heure de la cérémonie ; l’impression générale est que la journée se passera bien. »
13 décembre 1894 : Décès de Jean Gigoux
Le peintre né à Besançon en 1806 est moins illustre que Victor Hugo mais c’est un très généreux donateur pour sa ville natale : « On sait que l’illustre défunt a fait don, il y a quelques années, à sa ville natale, d’une importante collection de dessins de maîtres et de lithographies. On nous assure qu’une clause de son testament va compléter cette riche collection, réunie au Palais Granvelle, dans le Musée qui porte son nom. Samedi matin, une délégation du conseil municipal ira porter une couronne sur le cercueil du maître regretté. » En 1894, les informations parisiennes arrivent au journal par téléphone.
15 janvier 1898 : J’accuse dans l’Aurore
L’actualité française est bouleversée par l’affaire Dreyfus. Le Petit Comtois tente de garder la tête froide. « Réserve persistante. Nous n’avons pas pu nous procurer le numéro de l’Aurore dans lequel Mr Emile Zola vient de publier la lettre virulente qui nous était signalée hier par nos informations téléphoniques. Mais nous venons de prendre connaissance dans le temps des principaux passages de ce terrible document. Nous n’avons aucun moyen de nous faire une opinion personnelle sur cette affaire Dreyfus-Esterhazy qui se déroule trop loin de nous (…) ». Le journal indique qu’à Paris, les esprits s’échauffent : Après la lettre « La publication de la lettre de Mr E Zola au Président de la République a produit au quartier latin une certaine émotion. »
1er juin 1899 : Accident de tramway
L’actualité n’est pas uniquement parisienne, un grave accident de tramway bouleverse les bisontins en 1899 « Vers neuf heures un quart du soir un bruit formidable, semblable à un violent coup de tonnerre, se faisait entendre du côté du pont Canot. Les promeneurs, nombreux à ce moment à Chamars, et sur le quai Veil-Picard, se précipitèrent aussitôt de ce côté, un spectacle terrible s’offrit à leur vue. Une voiture électrique de la compagnie des tramways, sortant des rails, avait brisé le garde-fou du pontet était tombée dans la rivière. » Si les photographies manquent toujours dans les journaux, les cartes postales diffusées dans les kiosques et librairies quelques jours après l’évènement, illustrent ces journées mémorables.
27 février 1802 : Centenaire de Victor Hugo
En 1802, Besançon pavoise pour célébrer l’anniversaire de son grand homme : « A dix heures eut lieu par les soins de la municipalité, une distribution de friandises, puis à dix heure et demie, toutes les classes se massaient, sous la conduite de leur maîtres et maîtresses, sur la Place saint-Pierre. (…) Le cortège officiel était suivi de plus de quatre mille élèves des écoles laïques marchant en rangs pressés et au pas comme de vieux troupiers. Lorsque le cortège officiel arriva sur la place Victor Hugo, la musique du bataillon de sapeur-pompier joua la Marseillaise »
1905 : Loi séparation de l’Eglise et de l’Etat
La loi de séparation entre l’Eglise et l’Etat est publiée dans les journaux du 8 et 9 décembre 1905. L’Inventaire a lieu le 5 février 1906. Une foule nombreuse stationne dans les rues voisines, les fidèles s’attroupent dans la Cathédrale et se préparent à la barricader avant l’arrivée de l’Inspecteur des domaines. Le récit continue, en effet la manifestation dégénère, des hommes sont blessés, d’autres arrêtés. Le récit du procès est rapporté dans le Petit Comtois du 7 février.
L’identification d’Alésia
Joseph Déchelette publie un article sur Alésia dans la « Revue Préhistorique de l’Est de la France » en 1908. L’article est reproduit dans « Le Petit Comtois », le 5 septembre 1908 : « Les archéologues spécialement adonnés à l’étude de l’archéologie celtiques ont appris avec quelque surprise que la Franche-Comté se proposait de réveiller la vieille controverse de l’identification d’Alésia et que des fonds avaient été alloués par le Conseil général et la Société d’émulation du Doubs pour opérer de nouveaux sondages dans le sol du massif d’Alaise. Certaines discussions scientifiques sont comme les anciens volcans ; alors qu’on tient ceux-ci depuis longtemps pour éteints, brusquement leur activité se réveille et leur cratère démantelé se reconstitue. » Déchelette raconte ensuite la lutte historique contre l’Empereur Napoléon III entre les sites d’Alise et d’Alaise.
22 janvier 1910 : Les inondations
L’année 1910 débute sur les inondations dramatiques qui bouleversent la vie locale et le travail du journal : « Un cas de force majeure nous a empêché hier de donner au Petit Comtois son format et son aspect habituels. Le courant électrique a été interrompu subitement jeudi vers 5 heures et demie et par suite nos machines linotypes et nos presses à imprimer n’ont pu fonctionner de façon normale. Ce service n’ayant pas été rétabli nous devons encore aujourd’hui nous résigner à ne publier qu’un demi-numéro en bornant nos informations au stricte nécessaire. Nos lecteurs voudront bien nous en excuser. »
Le Président Fallières à Besancon août 1910
L’évènement donne lieu à de grandes fêtes « Sous un ciel resplendissant de soleil, dans un décor merveilleux de verdure et de fleurs, les fêtes organisées en l’honneur du président de la République française remportent un succès sans précédent dans les annales de notre ville. Par le compte rendu détaillé que le Petit Comtois publie ci-dessous, les lecteurs pourront suivre point par point les différentes parties du programme de ces fêtes magnifiques… C’est aussi à notre armée, c’est à la France, grande et forte, que s’adressait cet hommage ému. »
La première Guerre Mondiale
Depuis un an, un blog à suivre présente une chronique de fin 1913 et de 1914-1915 à partir de documents d’époque. Essentiellement de courts extraits du journal le Petit Comtois. Mais aussi quelques autres sources comme l’Éclair Comtois. Découvrez entre autres choses, la leçon d’histoire de 2015.
Pendant la première guerre mondiale, l’utilisation du Bélinographe se généralise. Inventé par le vésulien Edouard Belin en 1908, c’est un appareil de transmission pouvant transmettre des photographies par liaison téléphonique ou radio. La photographie dans la publicité et les illustrations se généralisent.
Pour aller plus loin
Retrouvez tout le Petit Comtois
A lire : Romain Roussel, mes débuts dans la presse bisontine, Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon, 1968-1969. Il fut rédacteur au Petit Comtois à partir de 1919.
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