Retour à . Concours CAPES AGREGATION. Rapports de jury

Capes-Agrégation 2017. Programme et ressources

  • Programme 2017 CAPES interne et CAERPA

Programme de la session 2017

L’épreuve orale d’admission prend appui sur un dossier proposé par le jury dans le cadre d’un programme renouvelable par tiers tous les deux ans et se rapportant au programme des classes terminales.
Programme de notions de l’épreuve orale d’admission

La raison et le réel
Le bonheur
Le vivant
L’histoire
Le désir
L’État

Agrégation interne :

Première épreuve : composition de philosophie (explication de texte) L’ETAT
Première épreuve : composition de philosophie (explication de texte) L’ETAT


L’Etat selon Carl Schmitt
24 août 2016, Robinet Jean-François
L’Etat ou la modernité politique en question
17 juillet 2016, Cournarie Laurent
Dans la quiétude de Kreuznach : Marx lecteur des Principes de la philosophie du droit de Hegel
1er juin 2016, Eustache Kouvélakis
Souveraineté de l’Etat ou souveraineté du peuple ?
23 mai 2016, Dupond Pascal
Commentaire du livre IV des Politiques
31 mars 2014, Cournarie Laurent
Apogée du contrat ou fin du contrat ?
21 juillet 2011, Cléro Jean-Pierre
Aux sources de l’Etat selon Hobbes
18 décembre 2007, Goyard-Fabre Simone
Un peuple peut-il être souverain ?
8 décembre 2007, Nodé-Langlois Michel
La fin de l’Etat
6 décembre 2007, Nodé-Langlois Michel
La place du Prince dans l’œuvre de Machiavel
24 septembre 2007, Dupouey Patrick
Ces articles sont sur Philopsis


Magphilo propose un dossier sur l’Etat


Dictionnaires / Encyclopédies / Cours généraux


BRAUD, Philippe


– Du pouvoir en général au pouvoir politique, in GRAWITZ M. et LECA J. (dir.) : Traité de science politique PUF.


– Science politique Seuil, coll. « Points », Tome 1 : La démocratie, Tome 2 : L’État, 1997.


– article : Violence symbolique et mal-être identitaire parPhilippe Braud Raisons politiques 1/2003 (no 9) , p. 33-47


CHÂTELET François et alii
Dictionnaire des auteurs politiques
PUF, 1989.


COLAS Dominique
Dictionnaire de la pensée politique
Larousse, 1997.

TENZER, Nicolas
Philosophie politique PUF, coll. « Premier cycle », 2e éd., 1998.

Histoire / Sociologie


BADIE, Bertrand et BIRNBAUM, Pierre
Sociologie de l’État
Paris, Grasset, 1982.


BERTEN, André, DA SILVEIRA, Pablo et POURTOIS, Hervé (éd.)
Libéraux et communautariens Paris, PUF, coll. « Philosophie morale », trad., 1997.


CONSTANT, Benjamin
– Écrits politiques
Paris, Gallimard, coll. « Folio ».
– Principes de politique (1806-1810)
Paris, Hachette, coll. « Folio », 1997.


– Sur Wiki source Benjamin Constant De l’esprit de conquête et de l’usurpation dans leur rapports avec la civilisation européenne


– Benjamin Constant, « De la Souveraineté du Peuple » (1815). Texte disponible sur le site québécois : Vigile.net : http://www.vigile.net/democratie/constantsouv.html

– Benjamin Constant, De la force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s’y rallier (1796). Texte téléchargeable !


ROSANVALLON, Pierre
L’État en France de 1789 à nos jours
Paris, éd. du Seuil, coll. « Points-Histoire », 1993, 369 p.


TOCQUEVILLE, Alexis C. de
De la démocratie en Amérique
Paris, Garnier-Flammarion, 2 vol., 1981.


BERGERON Gérard
Petit traité de l’État
PUF, 1990.
Un des principaux ouvrages de référence, sobre mais efficace, sur la notion d’État.


BURDEAU Georges
– La Démocratie
Seuil, coll. « Politique », 1978.
– L’État
Seuil, coll. « Politique », 1978.
Deux textes de références à l’usage de tous les étudiants en science et en philosophie politiques.


BEAUD, Olivier
La Puissance de l’État
Paris, PUF, coll. « Léviathan », 1994.
Texte qui rappelle comment, dans des perspectives à la fois hobbesienne, spinozienne et nietzschéenne, l’État est d’abord l’expression d’une puissance.


CARRÉ DE MALBERG, Raymond
Contribution à la théorie générale de l’État
Paris, Sirey, 2 vol., 1920-1922.
Un des textes fondateurs les plus célèbres parmi les politiques de la doctrine philosophique de l’État moderne.


CASSIRER, Ernst
Le Mythe de l’État (1946)
Paris, Gallimard, coll. « Nrf », trad., 1993.
Un grand texte philosophique sur la structure interne d’ordre mythique qui participe au récit d’élaboration de l’État.


CLASTRES, Pierre
La Société contre l’État
Minuit, 1974.
Un texte qu’on ne présente plus, qui a fait couler beaucoup d’encre et rappelé la problématicité sociologique et philosophique de la notion politique d’État.


HEGEL in TAMINIAUX, Jacques
– Naissance de la philosophie hégélienne de l’État. Commentaire et traduction de la Real philosophie d’Iéna (1805-1806)
Paris, Payot, coll. « Critique de la politique », 1984.
– Principes de la philosophie du droit ou droit naturel et science de l’État en abrégé (1821)
Paris, Vrin, coll. « Bibliothèque des textes philosophiques », trad., 1989.
Un texte de commentaire particulièrement éclairant, et le texte de référence de Hegel lui-même parmi les plus instructifs pour saisir l’enjeu juridico-politique de sa philosophie.


WEBER, Max
– Le Savant et le Politique (1919)
UGE, coll. « 10-18 ».
Un livre essentiel pour ses définitions du politique et de l’État, pour sa réflexion sur la neutralité axiologique, pour la distinction opérée entre le métier de savant et le métier de politique. On lira aussi avec profit la préface de Raymond Aron.
– Économie et société (1921)
Pocket, coll. « Agora », 1995.
Ce livre posthume rassemble des textes de Weber qui, en dépit de leur caractère inachevé et des problèmes liés à la traduction en français, constituent des références capitales. On y trouvera notamment les définitions wébériennes de la légitimité, de la domination, du politique, de l’État ainsi qu’une réflexion sur les partis politiques et la représentation.


Théories juridiques de l’État


BARRET-KRIEGEL, Blandine
– Les Droits de l’homme et le droit naturel (1987)
PUF, coll. « Quadrige », 1989.
Parmi les nombreux ouvrages de Mme Barret-Kriegel qui font autorité en philosophie politique, celui-ci éclaire d’un jour nouveau la problématique ancestrale des fondements du droit.
– Cours de philosophie politique
Livre de poche, série « Références », 1996.
Un très bon outil de travail sur le programme de première et terminale en histoire et philosophie. On notera en particulier le chapitre sur « L’État de droit » et celui sur « République et démocratie ».
– Philosophie de la République
Plon, 1998.


DWORKIN, Ronald
– Prendre les droits au sérieux (1984)
Paris, PUF, coll. « Léviathan », trad., 1995.
– L’Empire du droit (1986)
Paris, PUF, coll. « Recherches politiques », trad., 1994.


HABERMAS, Jürgen et RAWLS, John
– Débat sur la justice politique (1995-1996)
Paris, Cerf, coll. « Humanités », trad., 1997.
– Après l’État-nation. Une nouvelle constellation politique (1998-1999)
Paris, Fayard, trad., 2000. JOUVENEL (de), Bertrand


KELSEN, Hans
– Théorie générale du droit et de l’État (1945)
Paris-Bruxelles, LGDJ-Bruylant, coll. « La Pensée juridique », trad., 1997.
– Théorie pure du droit (1960)
Paris-Bruxelles, LGDJ.-Bruylant, 2e éd., trad. Ch. Eisenmann, 1999.


OPPENHEIM, Jean-Pierre et LE MASSON Emmanuel
Institutions politiques et droit constitutionnel
Foucher, 1998.


RAWLS, John
– Théorie de la justice (1971)
Paris, Seuil, coll. « La couleur des idées », trad., 1987.
– Justice et démocratie
Paris, Seuil, coll. « La couleur des idées », trad., 1993.
– Libéralisme politique (1993)
Paris, PUF, coll. « Philosophie morale », trad., 1995.


SCHMITT, Carl
– Théologie politique I et II (1922 et 1970)
Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », trad., 1988.
– Théorie de la constitution (1928)
Paris, PUF, coll. « Léviathan », trad., 1993.
– La Notion de politique (1932)
Paris, Flammarion coll. « Champs », trad., 1992.
– Trois types de pensée juridique (1934)
Paris, PUF, coll. « Droit, éthique, société », trad., 1995.


SENELLART, Michel
– Machiavélisme et raison d’État
Paris, PUF, coll. « Philosophie », 1989.
– Les Arts de gouverner. Du régime médiéval au concept de gouvernement
Paris, Seuil, coll. « Des travaux », 1995.


WALZER, Michael
– Sphères de justice. Une défense du pluralisme et de l’égalité (1983)
Paris, Seuil, coll. « La couleur des idées », trad., 1997.
– Pluralisme et démocratie
Paris, éd. Esprit, trad., 1997.

AUTEURS


Grèce antique


Platon, Le Politique.
Platon, Gorgias.
Platon, Protagoras.
Platon, République.
Platon, Lois.
Xénophon,Oeuvres
Xénophon, Constitution des Lacédémoniens



ARISTOTE :


Grande morale, chapitre I ( Traduction Barthélémy Saint-Hilaire, Remacle.org)
Politique (Traduction Barthélémy Saint-Hilaire, Remacle.org)
Constitution des Athéniens (Traduction Haussoulier, Remacle.org)


Rome antique


Cicéron,De la république. Préface
Cicéron Discours au peuple
Oeuvres complètes de Cicéron
Plutarque, Œuvres Morales.
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même.


Antiquité tardive


Augustin d’Hippone, La Cité de Dieu.
Livre 11 La théorie des deux glaives


Moyen Âge


Thomas d’Aquin, Somme théologique
Thomas d’Aquin, De regno ad regem Cypri (Du royaume, au roi de Chypre).
Dante, De Monarchia (De la monarchie), in Œuvres complètes, éd. Le Livre de Poche, 2002.
Marsile de Padoue, Defensor pacis (Le défenseur de la paix).
Guillaume d’Ockham, Court traité du pouvoir tyrannique.


Renaissance


Nicolas Machiavel 



Machiavel, Le Prince, [détail des éditions] [(fr)(it) lire en ligne]
Machiavel, Le Prince, traduction de Jean Vincent Périès ;
Édition de 1962 sur le site Les Classiques des sciences sociales,
Édition revue et corrigée par Joël Gayraud et Jérôme Vérain, postface de Joël Gayraud, éditions Mille et une nuits, Paris, 2003.
Machiavel, Lettre à Vettori du 10 décembre 1513
Claude Lefort, Le travail de l’œuvre Machiavel, Paris, Gallimard, coll. « TEL »,‎ 1986 (1re éd. 1972), 782 p. (ISBN 978-2-070-70563-4)
Michel Bergès,Machiavel, un penseur masqué ?, Bruxelles, Complexe, coll. « Théorie politique »,‎ 2000, 360 p.
Augustin Renaudet,Machiavel : Étude d’histoire des doctrines politiques, Paris, Gallimard,‎ 1942, 320 p. (lire en ligne)
Eugenio Garin (trad. Filippo del Lucchese et Frédéric Gabriel), Machiavel entre politique et histoire [« Machiavelli fra politica e storia »], Paris, Allia,‎ 27 janvier 2006 (réimpr. 1993) (1re éd. 1992), 112 p. (ISBN 2-84485-205-x, lire en ligne)
(en) Robert Bireley, The Counter-Reformation prince : anti-Machiavellianism or Catholic statecraft in early modern Europe, Chapel Hill, University of North Carolina Press,‎ novembre 1990 (ISBN 978-0-807-81925-8 et 0807819255)
Rosanna Gorris Camos, « Dans le labyrinthe de Gohory, lecteur et traducteur de Machiavel », Laboratoire italien. Politique et société, ENS Éditions, no 8 « Géographie et politique au début de l’âge moderne »,‎ novembre 2008 (ISBN 978-2-84788-146-2, ISSN 1627-9204, )
Innocent Gentillet,Discours sur les moyens de bien gouverner,‎ 1579, 2e éd. (1re éd. 1576) (lire en ligne)
(en) Christopher Rawlence, The Missing Reel : The Untold Story of the Lost Inventor of Moving Pictures, New York, Athenum Publishers,‎ 1990 (ISBN 978-0-689-12068-8)
Nicolas Machiavel,Discours sur la première décade de Tite-Live.



Thomas More,L’Utopie.



Jean Bodin, Les Six Livres de la République.



Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire.


Tommaso Campanella, La Cité du Soleil.


Âge classique


Hugo Grotius, Le droit de la guerre et de la paix.


GROTIUS ET LA DOCTRINE DE LA GUERRE JUSTE | Peter Haggenmacher p. 448-457


Hobbes


Thomas Hobbes, Léviathan.
Thomas Hobbes, Du citoyen.
Thomas Hobbes, Éléments de la loi naturelle et politique


Pascal


Trois discours sur la condition des grands


John Locke


John Locke, Lettre sur la tolérance
John Locke, Traité du gouvernement civil.
Livre l du Traité du gouvernement civil


Sur Spinoza voir le site HyperSpinoza


Baruch Spinoza, Traité théologico-politique.
Baruch Spinoza, Traité de l’autorité politique.


Giambattista Vico, 


La science nouvelle


Les Lumières et la Révolution française


Montesquieu,


Lettres persanes.
Dictionnaire électronique Montesquieu : articles « Lettres persanes », « Servitude », « Roman », « Sérail », « Raison », « Marivaux », « Morale », « Christianisme », etc.
Jean Pierre Schneider, « Les Jeux du sens dans les Lettres persanes : temps du roman et temps de l’histoire », Revue Montesquieu, 4, 2000, p. 127-159 http://montesquieu.ens-lyon.fr/spip.php?article326.
Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence.
Montesquieu, De l’esprit des lois.


David Hume


Essais moraux, politiques et littéraires.



Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes.
Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social.
Speaker Icon.svg (fr) Livre audio mp3 gratuit ‘Du contrat social’ de Jean-Jacques Rousseau.
Jean-Pierre Marcos, La société générale du genre humain, Reprise et critique rousseauiste de la réponse de Diderot au « raisonneur violent » dans l’article Droit naturel de L’Encyclopédie – Les Papiers du Collège international de philosophie – Papiers no 28 – Février 1996
Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation.

  • Cahiers pour l’Analyse


Volume Nro 8 (October 1967) Paris
L’impensé de Jean-Jacques Rousseau
• Jacques-Alain Miller & Jean-Claude Milner : Avertissement : Nature de l’impensée
• Louis Althusser : Sur le Contrat Social (Les décalages)
• Alain Grosrichard : Gravité de Rousseau (L’Oeuvre en équilibre)
• Patrick Hochart : Droit naturel et simulacre (L’Evidence du signe)
• Marcel Françon : Le langage mathématique de Jean-Jacques Rousseau
• Claude Lévi-Strauss : Une lettre à propos de ‘Lévi-Strauss dans le dix-huitième
siècle’
• Serge Leclaire : Compter avec la psychanalyse (Séminaire de l’ENS, 1966–67)


Ernst Cassirer, Le problème Jean-Jacques Rousseau (1932), trad. fr. M.B. de Launay, Hachette, 1987


Nanine Charbonnel, Comme un seul homme. Corps politique et corps mystique, Aréopage, 2010


Robert Derathé, Jean-Jacques Rousseau et la politique de son temps, PUF, 1950, rééd. Vrin, 1995


Roberto Esposito, Communitas. Origine et destin de la communauté, PUF, 2000 (chap.II, p. 59-82)


Francis Farrugia, Archéologie du pacte social. Des fondements éthiques et sociopolitiques de la société moderne, L’Harmattan, 1994.


Victor Goldschmidt, Anthropologie et politique. Les principes du système Rousseau, Vrin, 1974


Henri Gouhier, Les méditations métaphysiques de Jean-Jacques Rousseau, Vrin, 1970


Pierre-François Moreau, « De la pure nature », Revue philosophique de la France et de l’Etranger, no 3, juillet-septembre 1978, p. 343-349


Jean Starobinski, Jean-Jacques Rousseau : la transparence et l’obstacle, suivi de Sept essais sur Rousseau, Gallimard, 1971


Charles Eisenmann, La cité de Rousseau in Pensée de Rousseau, Seuil, 1964


Adam Smith, Théorie des sentiments moraux.
Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations.
T.W. Hutchison, The Bicentenary of Adam Smith, The Economic Journal, 86:343, septembre 1976, p. 481-492 lire en ligne [archive] (JSTOR).


Manifeste Russel-Einstein  1955 (cehp.free.fr)


Sartre, Jean-Paul


La République du silence, 1944 (BNF)


Réflexions sur la question juive, 1946


Entretiens sur la politique avec David Rousset, 1949
L’Affaire Henri Martin, 1953
Critique de la raison dialectique, 1960
Préface des Damnés de la terre de Frantz Fanon, 1961 (Classiques des sciences sociales)


Foucault


Histoire de la sexualité, Volume I, La volonté de savoir : Droit de mort et pouvoir sur la vie , 1976 (Hachette-Gallimard)


VIDEOS – CONFERENCES sur l’Etat

Conférences


- Les effets de la modernité : expériences historiographiques Collège de France. Ensemble de conférences.


Qu’est-ce que « L’État moderne », « l’époque moderne » – et qu’y a-t-il de moderne dans ce que l’on appelle, faute de mieux, la « première modernité » ? Conçu sous la forme d’un atelier collectif, le séminaire tentera de faire d’une interrogation sur la périodisation historique l’amorce d’une réflexion plus ambitieuse. Car en repoussant les « fins » du Moyen Âge, on espère décaler les termes de la modernité, c’est-à-dire inquiéter les mots d’un discours trop convenu sur l’avènement glorieux des temps modernes. Réévaluer les rationalités anciennes, les comparer avec celles qui nous semblent radicalement autres seulement parce qu’elles sont seulement lointaines : telles sont les tâches qui incombent aux historiens d’aujourd’hui. Les fins du Moyen Âge désignent aussi les finalités de son étude : il ne s’agit pas seulement d’entreprendre la généalogie des pouvoirs, mais bien de repérer, dans cette période du passé ainsi défini, les foyers d’inventivité et de créativité politiques qui demeurent toujours actifs pour la compréhension des sociétés contemporaines.


- Eric Millard.Etat de Droit, Droits de l’Homme, Démocratie : une conjugaison problématique. C. Gonzales Palacios, T. Rensmann et M. Tirard. Démocratie et Etat de Droit, Ambassade de France à Lima, pp.35-46, 2013. <halshs-00941087>


- Eric Millard.L’Etat de droit : Idéologie contemporaine de la démocratie. J.M. Février & P. Cabanel. Question de démocratie, Presses universitaires du Mirail, pp.415-443, 2001, Amphi 7. <halshs-00126251>


 

Deuxième épreuve : composition de philosophie (dissertation) L’EXISTENCE


* Ressources sur l’existence dans le site : ce ne sont que quelques pistes
+
-Vidéos-conférences
-Recensions

AUTEURS


Auteurs et textes :


PARMENIDE


Eh bien ! je vais te parler, et toi, écoute mes paroles. On ne peut connaître le non-être, puisqu’il est impossible ; ni l’exprimer en paroles.


Car la pensée est la même chose que l’être.


Il faut que la pensée et la parole soient l’être ; car l’être existe et le non-être n’est rien.


Que la coutume ne te précipite pas dans ce chemin vague où l’on consulte des yeux aveugles, des oreilles et une langue retentissante ; mais examine avec ta raison la démonstration savante que je te propose. Il ne reste qu’un procédé ; c’est celui qui consiste à poser l’être. Dans cette voie, bien des signes se présentent pour montrer que l’être est sans naissance et sans destruction ; qu’il est un tout d’une seule espèce, immobile et infini ; qu’il n’a ni passé ni futur, puisqu’il est maintenant tout entier à la fois, et sans discontinuité. Quelle origine, en effet lui chercheras-tu ? D’où et comment le feras-tu croître ? Je ne te laisserai ni dire ni penser qu’il vient du non-être ; car le non-être ne peut se dire ni se comprendre, et quelle nécessité, agissant après plutôt qu’avant, aurait poussé l’être à sortir du néant ? Donc il faut admettre d’une manière absolue, ou l’être ou le non-être. Et jamais, de l’être, la raison ne pourra faire sortir autre chose que lui-même. C’est pourquoi le destin ne lâche point ses liens de manière à permettre à l’être de naître ou de périr, mais le maintient immobile. La décision à ce sujet est tout entière dans ces mots : l’être ou le non-être… Comment l’être viendrait-il à exister ? Et comment naîtrait-il ? S’il vient à naître, c’est qu’il n’est pas, et de même s’il doit exister un jour. Ainsi se détruisent et deviennent inadmissibles sa naissance et sa mort.


La pensée est identique à son objet. En effet, sans l’être, sur lequel elle repose, vous ne trouverez pas la pensée ; car rien n’est ni ne sera, excepté l’être, puisque la nécessité a voulu que l’être fût le nom unique et immobile du tout, quelles que fussent à ce sujet les opinions des mortels, qui regardent la naissance et la mort comme des choses vraies, ainsi que l’être et le non-être, le mouvement et le changement brillant des couleurs.


Or, l’être possède la perfection suprême, étant semblable à une sphère entièrement ronde, qui du centre à la circonférence serait partout égale et pareille ; car il ne peut y avoir dans l’être une partie plus faible que l’autre.


[1] Parménide d’Élée, De la nature, -490 av. J.-C.
Alfred Fouillée, Extraits des grands Philosophes, Librairie Delagrave, 1938, p. 34-35, traduction Riaux.
Extrait de F.-J. Thonnard, Extraits des grands philosophes, Desclée & Cie © 1963, pp. 6-7.


PLATON


Le sophiste
L’Être et l’Idée selon Platon (article) Robert Loriauxsem-linkRevue Philosophique de Louvain Année 1952 Volume 50 Numéro 25 pp. 5-55


ARISTOTE
Aristote LivreIX Métaphysique
Aristote Acte et Puissance :



« Aristote savait que l’individuel seul est ou existe, mais la seule sorte d’être qu’il pût se rendre intelligible était l’essence » ( E. Gilson, p.59).



Il y a deux Aristote. Un très éloigné de Platon par sa curiosité du « réel concret »(voir les travaux sur les sciences naturelles). Mais il y a aussi un Aristote proche de Platon qui pense que ce particulier n’a de sens que s’il conduit à la connaissance de l’essence. Cela explique pourquoi la querelle des universaux au Moyen Age renvoie à deux visages d’Aristote.


Lutte entre deux ontologies au sein de la pensée d’Aristote. L’individu seul existe. L’essence universelle est portée par l’individuel qui lui permet d’exister.


Puissant ne s’entend pas seulement de ce qui a la propriété de mouvoir une autre chose, ou de recevoir d’elle le mouvement, mouvement proprement dit, ou mouvement de telle ou telle nature, mais qu’il a encore d’autres significations : nous déterminerons ces significations dans le cours de cette recherche. L’acte est, pour un objet, l’état opposé à la puissance : nous disons, par exemple, que l’Hermès est en puissance dans le bois ; que la moitié de la ligne est en puissance dans la ligne entière, parce qu’elle pourrait en être tirée. On donne aussi le nom de savant en puissance même à celui qui n’étudie pas, s’il a la faculté d’étudier. (Θ, 6) …..> recours à l’analogie


Acte ne s’entend pas toujours de la même manière, si ce n’est par analogie ; on dit : tel objet est dans tel autre ou relatif à tel autre ; on dit aussi : tel objet est en acte dans tel autre, ou relativement à tel autre. Car l’acte signifie tantôt le mouvement relativement à la puissance, tantôt l’essence relativement à une certaine matière. La puissance et l’acte, pour l’infini, le vide, et tous les êtres de ce genre, s’entendent d’une autre manière que pour la plupart des autres êtres, tels que ce qui voit, ce qui marche, ce qui est vu. Dans ces derniers cas, l’affirmation de l’existence peut être vraie soit absolument, soit dans telle circonstance donnée. Visible se dit ou de ce qui est vu réellement, ou de ce qui peut être vu. (Θ, 6)


C’est enfin en Θ 8 que l’on lit que l’acte est antérieur à la puissance :


La matière, la semence, la faculté de voir, sont antérieures, sous le rapport du temps, à cet homme qui est actuellement en acte, au froment, au cheval, à la vision ; elles sont, en puissance, l’homme, le froment, la vision, mais elles ne les sont pas en acte. Ces puissances viennent elles-mêmes d’autres êtres, lesquels sous le rapport du temps sont en acte antérieurement à elles ; car il faut toujours que l’acte provienne de la puissance, par l’action d’un être qui existe en acte : ainsi, l’homme vient de l’homme, le musicien se forme sous le musicien ; il y a toujours un premier moteur, et le premier moteur existe déjà en acte.


Toutes [l]es causes sont ou en acte, ou en puissance. Mais il y a cette différence entre elles, que les causes en acte, ainsi que les causes particulière, commencent et finissent en même temps que les effets qu’elles produisent : ce médecin, par exemple, n’est guérissant qu’autant qu’il traite ce malade ; et cet architecte n’est construisant qu’autant qu’il construit cette maison. Il n’en est pas toujours ainsi des causes en puissance ; la maison et l’architecte ne périssent pas en même temps.


Mét. Δ, 2, 1014a20-25


La priorité et la postériorité se rapportent à la puissance et à l’acte. Ce qui est en puissance est antérieur ; ce qui est en acte, postérieur. Ainsi, en puissance, la moitié de la ligne est antérieure à la ligne entière, la partie est antérieure au tout ; la matière à l’essence. Mais en acte, les parties sont postérieures au tout ; car c’est après la dissolution du tout qu’elles sont en acte.


Mét. Δ, 11, 1019a6-11


L’acte aussi est un but ; et la puissance est en vue de ce but. En effet, les animaux ne voient pas pour avoir la vue, mais ils ont la vue pour voir ; de même on possède l’art de bâtir pour bâtir, la science spéculative pour s’élever à la spéculation.


Mét. Θ, 8


PLOTIN


- LES ENNÉADES
ENNÉADE V, LIVRE IV


-La quête de l’origine dans la philosophie de Plotin ;
[article] Gabrielle Dufour-Kowalskasem-link Revue Philosophique de Louvain Année 1964 Volume 62 Numéro 76 pp. 581-596


SAINT AUGUSTIN
Saint Augustin Extrait des Confessions


Confessions, Livre XI, trad. Péronne et Ecalle remaniée par P. Pellerin, Nathan, 1998.
Mémoire – Existence – Mort Les Confessions, Livre X, chap. XVII, trad. J. Trabucco, Garnier-Flammarion, 1978, p. 220.
Désir – Passions – Péché Les Confessions, livre III, chap. I, trad. F. Khodoss.
Temps – Mémoire – Présent Les Confessions, L. XI, XIV-XVIII-XX, trad. Péronne et Ecalle remaniée par P. Pellerin, Nathan, 1998
Temps – mémoire – anticipation Les Confessions, L. XI, ch. XXVIII.38,
trad. Péronne et Ecalle remaniée par P. Pellerin, Nathan, 1998.
Âme – Péché – Dieu Les Confessions, Livre II, chap. VI, trad. J. Trabucco, Garnier-Flammarion, 1978, pp. 44-46.


THOMAS D’AQUIN


LA SOMME CONTRE LES GENTILS
SAINT THOMAS D’AQUIN, DOCTEUR DES DOCTEURS DE L’EGLISE
Edition numérique :http://docteurangelique.free.fr/bibliotheque/sommes/contragentiles.htm


Existence et essence chez Thomas d’Aquin
Thomas d’Aquin L’être et l’essence, « De ente et essentia »


MONTAIGNE
**Montaigne ou l’usage du monde Paul Mathias extrait sur l’existence


**« Voyage… », « Passage… » chez Montaigne [article] Géralde Nakam
Bulletin de l’Association d’étude sur l’humanisme, la réforme et la renaissance Année 1985 Volume 21 Numéro 1 pp. 15-22
Fait partie d’un numéro thématique : Spécial Montaigne


DESCARTES
(Commentaire de Etienne Gilson Etre et Essence p.54)
Descartes Méditation V
Reprise de l’argumentation de Suarez : Dieu est son exister, les créatures ne le sont pas, comme le montre l’exemple du triangle. Dans la créature l’essence n’inclut pas l’existence. Cependant, comme Suarez encore, Descartes nie que dans le triangle actuellement existant, l’essence se dissocie de l’existence. Différence radicale d’avec Saint Thomas d’Aquin.


Or maintenant, si de cela seul que je puis tirer de ma pensée l’idée de quelque chose, il s’ensuit que tout ce que je reconnais clairement et distinctement appartenir à cette chose lui appartient en effet, ne puis-je pas tirer de ceci un argument et une preuve démonstrative de l’existence de Dieu. Il est certain que je ne trouve pas moins en moi son idée, c’est-à-dire l’idée d’un être souverainement parfait, que celle de quelque figure ou de quelque nombre que ce soit ; et je ne connais pas moins clairement et distinctement qu’une actuelle et éternelle existence appartient à sa nature, que je connais que tout ce que je puis démontrer de quelque figure, ou de quelque nombre, appartient véritablement à la nature de cette figure ou de ce nombre ; et partant, encore que tout ce que j’ai conclu dans les méditations précédentes ne se trouvât point véritable, l’existence de Dieu devrait passer en mon esprit au moins pour aussi certaine que j’ai estimé jusques ici toutes les vérités des mathématiques qui ne regardent que les nombres et les figures, bien qu’à la vérité cela ne paraisse pas d’abord entièrement manifeste, mais semble avoir quelque apparence de sophisme. Car ayant accoutumé dans toutes les autres choses de faire distinction entre l’existence et l’essence, je me persuade aisément que l’existence peut être séparée de l’essence de Dieu, et qu’ainsi on peut concevoir Dieu comme n’étant pas actuellement. Mais néanmoins, lorsque j’y pense avec plus d’attention, je trouve manifestement que l’existence ne peut non plus être séparée de l’essence de Dieu que de l’essence d’un triangle rectiligne la grandeur de ses trois angles égaux à deux droits, ou bien de l’idée d’une montagne l’idée d’une vallée ; en sorte qu’il n’y a pas moins de répugnance de concevoir un Dieu, c’est-à-dire un être souverainement parfait, auquel manque l’existence, c’est-à-dire auquel manque quelque perfection, que de concevoir une montagne qui n’ait point de vallée.[…]
Voir E. Gilson Etre et essence pp160 et sq



Sur Descartes voir le compte-rendu du stage de formation 2015-2016 sur Les Passions de l’âme


SPINOZA
Comme chez Descartes, il n’y a pas une distinction réelle d’essence et d’existence dans la structure même de l’être fini. IL Y A DISTINCTION DE L’ESSENCE ET DE LA CAUSE DE SON EXISTENCE. Gilson Etre et essence p.163 et sq


Cogitata Metaphysica I, ch2
Quid sit esse Essentiae, quid esse Existentiae,
quid esse Ideae, quid esse Potentiae


Ut clarè percipiatur, quid per haec quatuor intelligendum sit, tantùm necesse est, ut nobis ob oculos ponamus ea, quae de substantiâ increatâ, sive de Deo diximus, nempe
Creaturas in Deo esse eminenter


1°. Deum eminenter continere id, quod formaliter in rebus creatis reperitur, hoc est, Deum talia attributa habere, quibus omnia creata eminentiori modo contineantur, vide P. I Ax. 8 et Coroll. 1 Prop. 12. Ex. gr. extensionem clarè concipimus sine ullâ existentiâ, ideòque, cùm per se nullam habeat vim existendi, à Deo creatam esse demonstravimus, Prop. ultima Part. I. Et, quia in causâ tantundem perfectionis ad minimùm debet esse, quantum est in effectu, sequitur, omnes perfectiones extensionis Deo inesse. Sed quia postea rem extensam ex suâ naturâ divisibilem esse videbamus, hoc est, imperfectionem continere, ideò Deo extensionem tribuere non potuimus, Part. I Prop. 16, adeòque fateri cogebamur, Deo aliquod attributum inesse, quod omnes materiae perfectiones excellentiori modo continet, Schol. Prop. 9 Part. I, quodque vices materiae supplere potest :


2°. Deum seipsum, atque omnia alia intelligere, hoc est, omnia objectivè etiam in se habere, Part. I Prop. 9.


3°. Deum esse omnium rerum causam, eumque ex absolutâ libertate voluntatis operari.
Quid sit esse essentiae, existentiae, ideae, ac potentiae ?


Ex his itaque clarè videre est, quid per illa quatuor intelligendum sit. Primum enim esse scilicet essentiae, nihil aliud est, quàm modus ille, quo res creatae in attributis Dei comprehenduntur : esse deinde ideae dicitur, prout omnia objectivè in ideâ Dei continentur : esse porrò potentiae dicitur tantùm respectu potentiae Dei, quâ omnia nondum adhuc existentia ex absolutâ libertate voluntatis creare potuerat : esse denique existentiae est ipsa rerum essentia extra Deum, et in se considerata, tribuiturque rebus, postquam à Deo creatae sunt.
Haec quatuor à se invicem non distingui, nisi in creaturis


Ex quibus clarè apparet, haec quatuor non distingui inter se, nisi in rebus creatis : in Deo verò nullo modo : Deum enim non concipimus fuisse potentiâ in alio, et ejus existentia, ejusque intellectus ab ejus essentiâ non distinguuntur.
Ad quaestiones quasdam de essentiâ respondetur


Ex his facilè ad quaestiones, quae passim de essentiâ circumferuntur, respondere possumus. Quaestiones autem hae sunt sequentes : an essentia distinguatur ab existentiâ, et si distinguatur, an sit aliquid diversum ab ideâ : et si aliquid diversum ab ideâ sit, an habeat aliquod esse extra intellectum ; quòd postremum sanè necessariò fatendum est. Ad primam autem sub distinctione respondemus, quod essentia in Deo non distinguatur ab existentiâ ; quandoquidem sine hac illa non potest concipi : in caeteris autem essentia differt ab existentiâ, potest nimirum sine hac concipi. Ad secundam verò dicimus, quòd res, quae extra intellectum clarè, et distinctè, sive verè concipitur, aliquid diversum ab ideâ sit. Sed denuo quaeritur, an illud esse extra intellectum sit à se ipso, an verò à Deo creatum. Ad quod respondemus, essentiam formalem non esse à se, nec etiam creatam ; haec duo enim supponerent rem actu existere : sed à solâ essentiâ divinâ pendere, in quâ omnia continentur ; adeòque hoc sensu iis assentimur, qui dicunt essentias rerum aeternas esse. Quaeri adhuc posset, quomodo nos, nondum intellectâ naturâ Dei, rerum essentias intelligamus, cùm illae, ut modò diximus, à solâ Dei naturâ pendeant. Ad hoc dico, id ex eo oriri, quod res jam creatae sunt : si enim non essent creatae, prorsus concederem, id impossibile fore, nisi post naturae Dei adaequatam cognitionem : eodem modo ac impossibile est, imò magis impossibile, quàm, ex nondum notâ naturâ parabolae naturam ejus ordinatim applicatarum noscere.
Cur auctor in definitione essentiae ad Dei attributa recurrit


Porrò notandum, quod, quamvis essentiae modorum non existentium in illorum substantiis comprehendantur, et eorum esse essentiae in illorum substantiis sit, nos tamen ad Deum recurrere voluimus, ut generaliter essentiam modorum, et substantiarum explicaremus, et etiam, quia essentia modorum non fuit in illorum substantiis, nisi post earum creationem, et nos esse essentiarum aeternum quaerebamus.
Cur aliorum definitiones non recensuit


Ad haec non puto operae pretium esse, hîc authores, qui diversum à nobis sentiunt, refutare, nec etiam eorum definitiones aut descriptiones de essentiâ, et existentiâ examinare : nam hoc modo rem claram obscuriorem redderemus : quid enim magis clarum, quàm, quid sit essentia, et existentia, intelligere ; quandoquidem nullam definitionem alicujus rei dare possumus, quin simul ejus essentiam explicemus.
Quomodo distinctio inter essentiam, et existentiam facilè addiscatur


Denique, si quis philosophus adhuc dubitet, an essentia ab existentiâ distinguatur in rebus creatis, non est, quòd multum de definitionibus essentiae, et existentiae laboret, ut istud dubium tollatur : si enim tantùm adeat statuarium aliquem, aut fabrum lignarium, illi ipsi ostendent, quomodo statuam nondum existentem certo ordine concipiant, et postea eam ipsi existentem praebebunt.


G. Wilhelm LEIBNIZ
-Essais de Théodicée
Œuvres philosophiques de Leibniz, Texte établi par Paul Janet, Félix Alcan, 1900, 2 (pp. 83-145).
-De l’origine radicale des choses
- L’existence leibnizienne Jean-Baptiste Jeangene Vilmer
Archives de Philosophie, 2007, 70 (1), pp.249-273.
HAL Id : halshs-00192973
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00192973
Submitted on 30 Nov 2007


HEGEL


-Phénoménologie de l’Esprit Traduction J.Hyppolite


- Commentaire : Jean-François Marquet, Leçons sur la Phénoménologie de l’esprit de Hegel Editions Ellipses, Paris 2004, pp. 39-48
Un extrait de la leçon III, consacré à la certitude sensible


KIERKEGAARD


-Kierkegaard lecteur des Cogitata Metaphysica de Spinoza



Comment Kierkegaard lit-il Spinoza ? Pour répondre à cette question, il est fort utile de se reporter aux Papiers de Kierkegaard (1813-1855) qui furent publiés après sa mort. Ces Papiers (en danois : Papirer) ne sont pas un « journal intime » et, s’il y figure des notations personnelles1, considérés en leur entier, ils ont incontestablement un tout autre statut. Constitués surtout de notes de travail, les Papiers sont en effet un magnifique laboratoire de l’œuvre en cours de rédaction, une sorte d’exercice préparatoire (athlétique et ascétique à la fois), un prélude à l’écriture kierkegaardienne dans sa version définitive publiée. Cet « entraînement derrière les coulisses2 », il convient de ne pas le négliger quand on souhaite découvrir véritablement cet auteur difficile, et non pas se contenter de l’interpréter de manière plus ou moins projective. La présentation qui va être ici esquissée concernant la lecture de Spinoza par Kierkegaard est propice à illustrer un tel « entraînement derrière les coulisses ».
Les Papiers de Kierkegaard consacrés à Spinoza
Hélène Politis p. 403-414


- Clair André, « Pascal et Kierkegaard face à face », Les Études philosophiques 1/2011 (n° 96) , p. 3-18
URL : www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2011-1-page-3.htm.
DOI : 10.3917/leph.111.0003.


Existence malheureuse et temporalité : Réflexions kierkegaardiennes sur le sens de l’existence[ article ]
Desroches, Dominic
Horizons philosophiques Année 2003 Volume 14 Numéro 1


« Existence esthétique, musique et langage : retour sur la réception critique de Kierkegaard par Adorno » Dominic Desroches
Horizons philosophiques, vol. 16, n° 2, 2006, p. 21-38.
Pour citer cet article, utiliser l’information suivante :
URI : http://id.erudit.org/iderudit/801317ar
DOI : 10.7202/801317ar


HEIDEGGER
-Qu’est-ce que la métaphysique ?


Jacques Gino, « Le Dasein à la recherche de sa problématique unité », dans Jean-Pierre Cometti et Dominique Janicaud (dir.), op. cit., p. 187-199.
Jean-François Courtine (dir.), Heidegger 1919-1929 : De l’herméneutique de la facticité à la métaphysique du Dasein, Paris, J. Vrin, coll. « Problèmes et controverses », 1996 (ISBN 978-2-7116-1273-4,lire en ligne).
Jean Greisch, « La « tapisserie de la vie », le phénomène de la vie et ses interprétations dans les Grundprobleme des Phänomenologie (1919/20) de Martin Heidegger », dans Jean-François Courtine (dir.), op. cit., 1996 (lire en ligne), p. 131-152.
Jean Grondin,« L’herméneutique dans Sein und Zeit », dans Jean-François Courtine (dir.), op. cit.[ (lire en ligne), p. 179-192.
Jonathan Bergeron, Vie et Mort chez Heidegger, Henry, et Levinas, Université du Québec à Trois Rivières, coll. « Mémoire comme exigence partielle à la maîtrise de philosophie », 2010, 98 p.lire en ligne : http://depot-e.uqtr.ca/2044/1/030183085.pdf.


SARTRE
Sartre : de l’Etre et le néant à la Critique de la raison dialectique


Une liberté qui change tout ? Sartre et les moments philosophiques du siècle
Les morales de Sartre, une logique de l’erreur
Sartre à Venise, une palinodie
Politique de l’autobiographie chez Sartre
L’éthique de l’existentialisme
Mourir pour…
Sartre et la mort, l’oubli du corps dans l’Etre et le néant


MERLEAU PONTY


Merleau-Ponty De la perception à l’œuvre de culture. L’itinéraire philosophique de Maurice Merleau-Ponty Pascal Dupond Philopsis : Revue numérique http://www.philopsis.fr


LEVINAS
Conférences en vidéo-audio


FOUCAULT
** Les sources heideggeriennes de la notion d’existence chez le dernier Foucault [article] Alain Beaulieu
Revue Philosophique de Louvain Année 2003 Volume 101 Numéro 4 pp. 640-657

ARTICLES VIDEOS AUDIOS


-Phénoménologie et existence


**Grégory Cormann & Bruno Leclercq
Présentation : la passivité en phénoménologie, un vieux problème à réactiver


**Marzano Michela, « Introduction », La philosophie du corps, Paris, Presses Universitaires de France , « Que sais-je ? », 2009, 128 pages
URL : www.cairn.info/la-philosophie-du-corps—9782130575573-page-3.htm.


** Le site de l’école française de Daseinanalyse présente un certain nombre d’articles en rapport avec le sujet]


** Le Bulletin d’Analyse Phénoménologique propose sur l’existence un certain nombre d’articles


** LA « PSYCHIATRIE PHENOMENOLOGIQUE » de Paul JONCKHEERE
Juin 2010 par Françoise Dastur
La question des rapports avec autrui dans la psychose et dans la thérapie


** Phénoménologie, Daseinsanalyse et psychiatrie (CABESTAN Philippe)


** Sciences du vivant et phénoménologie de la vie
Sous la direction de Paul-Antoine Miquel
275 pages
ISBN 2-914561-48-2


Paul-Antoine Miquel
Préface [Texte intégral]
I. La vie vécue et la vie expliquée
Renaud Barbaras
Phénoménologie de la vie [Texte intégral]
Paul-Antoine Miquel
Comment la cellule détecte-t-elle le photon ? [Texte intégral]
Entre l’épistémologie du vivant et la phénoménologie de la vie
Sandra Laugier
Règles, formes de vie et relativisme chez Wittgenstein [Texte intégral]
Michel Morange
La question de la vie au début du xxie siècle [Texte intégral]
Christophe Malaterre
Expliquer les origines de la vie : structures et schèmes explicatifs [Texte intégral]
Julien Delord
Vers une écologie « biotech » ? [Texte intégral]
L’exemple de la recréation des espèces éteintes


** Vie et intentionnalité, Vrin ( extraits ) de Renaud Barbaras


** Cogito et phénoménologie : Husserl, Sartre et Levinas (le 27 avril 2006) — Philippe Cabestan
Le moment de la seconde guerre mondiale


** L’introduction de la phénoménologie en France par Levinas (le 27 avril 2006) — Nicolas Monse


- Dastur Françoise, « La question philosophique de la finitude », Cahiers de Gestalt-thérapie 1/2009 (n° 23) , p. 7-16
URL : www.cairn.info/revue-cahiers-de-gestalt-therapie-2009-1-page-7.htm.


** Cristian Ciocan / La finitude de l’existence dans l’analytique du Dasein457 META : RESEARCH IN HERMENEUTICS, PHENOMENOLOGY, AND PRACTICAL PHILOSOPHY VOL
.II, NO.2/2010:457-480,
ISSN 2067-3655,
http://www.metajournal.org
La finitude de l’existence dans l’analytique du Dasein :
L’entrelacement du comprendre et de l’affection
Cristian Ciocan Université « Al. I. Cuza », Iasi


** Jacques Rolland, « La mort en sa négativité », Noesis [En ligne], 3 | 2000, mis en ligne le 15 mars 2004, consulté le 02 septembre 2016. URL : http://noesis.revues.org/8


**A propos de Ricoeur : Crépon Marc, « L’imaginaire de la mort : une responsabilité éthique et politique », Cités 1/2008 (n° 33) , p. 53-61
URL : www.cairn.info/revue-cites-2008-1-page-53.htm.
DOI : 10.3917/cite.033.0053.


** La philosophie de l’existence et la finitude de la philosophie [article]
Kyrylo Mytrowytchsem-link
Revue Philosophique de Louvain Année 1957 Volume 55 Numéro 48 pp. 470-486
I. Le Cogito De La Phénoménologie Transcendantale
II. L’expérience existentielle
III. Pensée et existence


- Renaud Barbaras, « Phénoménologie de la vie », Noesis [En ligne], 14 | 2008, mis en ligne le 28 juin 2010, consulté le 27 juin 2016. URL : http://noesis.revues.org/1649


-Le mal
sources : http://societealpinedephilosophie.over-blog.com/article-le-mal-un-probleme-pour-la-philosophie-47572635.html
**Indicible et injustifiable
Pascal : « le mal est aisé, il y en a une infinité, le bien est presque unique » (Pensées , 469).
Job ou l’excès du mal : on ne le contient pas dans une définition (d’où un discours symbolique à son propos)
Kant et le mal radical
Ricoeur : Le Mal, un défi à la philosophie et à la théologie compte rendu Löwy Michaelsem-linkArchives de sciences sociales des religions Année 1987 Volume 64 Numéro 2 p. 323


**Le « dire » le mal de la littérature : Georges Bataille (la littérature et le mal)


Entretien avec Georges Bataille à propos de son ouvrage « La littérature et le mal » (1957) avec le journaliste Pierre Dumayet.


**Théodicées :


L’échec des théodicées à rendre compte du mal conduit à admettre l’insuffisance d’un « mode de penser soumis à l’exigence de cohérence logique, cad à la fois de non-contradiction et de totalité systématique » pour résoudre l’énigme du mal.


Lévinas : « la souffrance inutile », article publié dans Les Cahiers de la nuit surveillée. La souffrance d’autrui nous détourne de nos tendances égoïstes, le face-à-face avec une personne en détresse nous fait prendre conscience de nos devoirs et de notre responsabilité, nous faisant quitter le discours de la justification pour celui de la compassion.


BUSTAN, Smadar. L’ambiguïté de l’« éthique de la souffrance » dans la pensée française contemporaine In : Maurice Blanchot et la philosophie : Suivi de trois articles de Maurice Blanchot [en ligne]. Nanterre : Presses universitaires de Paris Ouest, 2010 (généré le 25 juin 2016). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pupo/1…>
http://www.levinas.fr/textes/pager.asp?a=12] par Émilie Tardivel

La blessure et le soin


**Revivre : Éprouver nos blessures et nos ressources
Frédéric Worms – 2012 – ‎Aperçu –


**Rose Goetz, « Dire l’être-à-dire : l’intrépidité ontologique de Paul Ricœur », Le Portique [En ligne], 26 | 2011, document 3, mis en ligne le 11 février 2013, consulté le 27 juin 2016. URL : http://leportique.revues.org/2508


** La relation médecin-malade chez Canguilhem 23 janvier 2010) — Céline Lefève


- Aristote, Éthique à Nicomaque, livres VIII et IX.
- G. Canguilhem, Écrits sur la médecine, Paris, Seuil, 2002
- J.-C. Fraisse, Philia. La notion d’amitié dans la philosophie antique, Paris, Vrin, 1974.
- D. Gourevitch, Le triangle hippocratique dans le monde gréco-romain : le malade, sa maladie et son médecin, École française de Rome, BEFAR, 1984.
- F. Gros, “Le soin au cœur de l’éthique et l’éthique du soin”, Recherches en soins infirmiers, 89 (2007), 15–20 (en ligne sur le site de l’ARSI).
- P. Mudry, “Medicus amicus, un trait romain dans la médecine antique”, in Medicina, soror philosophiae, Lausanne, Éditions BHMS, 2006, 479–482
- P. Ricoeur, Soi-même comme un autre, Paris, Seuil, 1990.
- G. Agamben, Qu’est-ce que le contemporain ?, Payot, Rivages Poche, Paris, 2008.
- E. Kant, Critique de la faculté de juger, Analytique du sublime, Vrin, Paris, 1993.
- P. Dominici & F. Waldvogel, Dialogue sur la médecine de demain, PUF, Paris, 2009
- J. Lombard & B. Vandewalle, Philosophie et soin, Seli Arslan, Paris, 2009.


-Poésie et existence


**Philosophie, raison et poésie : autour de Jean Wahl et Edouard Glissant


Pour Wahl, la proposition de Descartes, « cogito ergo sum » n’énonce ni un jugement, ni un raisonnement, mais bien l’affirmation d’une certitude instantanée de l’être : je pense,
je suis. Autrement dit, le cogito met en rapport notre existence et notre pensée, de façon simultanée, de telle sorte « qu’en même temps qu’il est la preuve de mon existence, il est la définition même de la pensée, car la pensée, l’idée est ce qui est en nous de telle façon que nous en sommes immédiatement conscients ». Cette interprétation de la pensée cartésienne vise principalement à soutenir que « c’est par un acte instantané de la pensée que l’esprit pourra se délivrer de son doute. Mais le doute n’aura été qu’un acte instantané », c’est-à-dire celui qui fonde au préalable la liberté de penser. Dans son Étude sur le « Parménide » de Platon, (1923) Jean Wahl voyait en effet dans l’instant tel qu’il apparaît dans la troisième hypothèse du dialogue, une sorte de « trou dans le temps,différentielle, éternité ». « Mais l’instant de cette troisième hypothèse [commente Jean Wahl] est aussi le point où les temps contraires se rejoignent et se dépassent. Le temps immobile de l’Un auquel on ne peut attribuer aucun prédicat et le devenir infini de celui auquel on les applique tous, dans leur multiplicité, se retrouvent et se dépassent dans l’instant, dans une sorte de discontinuité d’ordre supérieur, celle même qui lie et sépare les hypothèses sur le continu et le discontinu ». Le philosophe allait reprendre cette réflexion dans Les Études kierkegaardiennes où l’instant change de registre. Ici, « l’instant devient à la fois celui de la décision éthique de l’individu et dela rencontre singulière avec une réalité ou plutôt, comme dit Jean Wahl, de la rencontre singulière de deux réalités : celle d’un sujet et d’un objet qui, dans et par leur rencontre, échappent l’un et l’autre à ces catégories réductrices. Dans l’expérience sensible de leur unité, “l’existence” s’ouvre ainsi sur une “transcendance” ». Jean Wahl a ainsi trouvé dans l’instant éthique qui ancre l’individu à l’éternité en le faisant sortir de la dialectique, telle que l’a exprimée Kierkegaard, une « conception de la discontinuité du temps qui ne s’intègre pas d’abord à un système de la connaissance, mais fait place à une expérience singulière où le “je” parle pour lui-même »


**POESIE ET METAPHYSIQUE Compte rendu de la journée-débat organisée le 20 mars 2009 à l’Ecole Normale Supérieure de Paris par l’Association Louis Lavelle
par Alain Sager, professeur de philosophie à Nogent sur Oise.


**Hâfez, poète et philosophe par Souâd Ayada, Inspection générale de l’éducation nationale Revue philosophique de la France et de l’étranger 2012/1 (Tome 137) Pages : 160
ISBN : 9782130594017
DOI : 10.3917/rphi.121.0061
Éditeur : Presses Universitaires de France


La poésie lyrique de Hâfez (xive siècle) s’élève au niveau de la plus exigeante méditation philosophique. L’amour, qui est son foyer, n’y désigne pas une affection ou une passion de l’âme. Il fait écho à la théologie de l’amour qui s’est construite en islam au croisement du néo-platonisme avicennisant et du soufisme d’Ibn ‘Arabî. Pour Hâfez, l’amour est ce qui de Dieu apparaît dans l’homme. Ses affres sont le mystère de la théophanie. Le ghazal est une fenêtre sur l’ontologie de la théophanie et sur l’amphibolie du réel qu’elle induit. Il opère, dans la matière des figures qu’il sollicite,la coalescence des ordres de la réalité et des formes de la perception. Il révèle les ressources du sensible quand il devient cette réalité subtile lestée d’une matière transmuée. La poésie de Hâfez dévoile les paradoxes du réel, immanent et transcendant,sensible et intelligible, pour nous mettre sur la voie du paradoxe fondamental :le paradoxe de Dieu, qui est caché et apparent, et le paradoxe de la révélation, qui confère des noms et des attributs à une essence insondable. Ce faisant, elle côtoie les discours de la religion et de la philosophie. Le poète, en dévoilant le sens vrai de la révélation, devient le rival du religieux. Il trouve son site en un lieu défriché et balisé par le philosophe. Hâfez exprime dans l’unité et l’équilibre parfait du poème d’amour la théologie et l’ontologie que le philosophe formule dans des concepts abstraits. Il parachève le projet que la philosophie réalise partiellement et maladroitement.


Existence et don


Jean Wahl


Yves Bonnefoy L’Improbable


Paul Ricoeur et Mikel Fufrenne Karl Jaspers et la philosophie de l’existence


Paul Ricoeur Gabriel Marcel et Karl Jaspers


**Yannick Courtel, « De la différence, remarques sur l’existence », Revue des sciences religieuses [En ligne], 81/2 | 2007, mis en ligne le 29 août 2012, consulté le 31 août 2016. URL : http://rsr.revues.org/541 ; DOI : 10.4000/rsr.541

Écrit
2ème épreuve : composition de philosophie se rapportant à une notion ou à un couple ou groupe de notions : Le monde
3ème épreuve : épreuve d’histoire de la philosophie
AUGUSTIN – Le texte sera choisi parmi les œuvres correspondant aux 2 volumes : Œuvres I et Œuvres II, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1998 et 2000. Il est néanmoins possible de travailler sur toute autre édition disponible des œuvres d’Augustin.
David HUME – Le texte sera choisi parmi les œuvres et les volumes suivants :Traité de la nature humaine, Dialogues sur la religion naturelle, Essais et traités sur plusieurs sujets, tomes I à IV, Paris, Vrin, « Bibliothèque des textes philosophiques », 1999 à 2009. Il est néanmoins possible de travailler sur toute autre édition disponible des œuvres de Hume

Oral
1ère leçon
Domaine : L’esthétique
Textes français ou traduits en français
Blaise PASCAL, Pensées, opuscules et lettres (édition Philippe Sellier), Paris, Classiques Garnier, 2010
Michel FOUCAULT, L’archéologie du savoir, Paris, Gallimard, collection « Tel », 2008
Texte grec
ÉPICURE, Lettre à Hérodote, Lettre à Pythoclès, Lettre à Ménécée, in Lettres et Maximes (édition Marcel Conche), Paris, P.U.F., collection « Épiméthée », 2009
Texte latin
Nicolas DE CUES, Le « pouvoir-est » (édition Hervé Pasqua), Paris, P.U.F., collection « Épiméthée », 2014
Texte allemand
Edmund HUSSERL, Cartesianische Meditationen (herausgegeben von Elisabeth Ströker), Felix Meiner Verlag, « Philosophische Bibliothek », 2012
Texte anglais
Thomas HOBBES, Leviathan, 1ère et 2ème parties (J. C. A. Gaskined.), Oxford, Oxford University Press, collection « Oxford World’s Classics », 2008
Texte arabe
Abu Nasr AL-FÂRÂBÎ, Kitâb as-siyâsa al madaniyya al-mulaqqab bi-mabâdi’al-mawjûdât (La Politique civile ou les principes des existants), texte, traduction et commentaire par Amor Cherni, Paris, Albouraq, 2012
Texte italien
Giacomo LEOPARDI, Operette morali (a cura di A. Prete), Milan, Feltrinelli, collection « Universale Economica I Classici », 2014

HUME

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